Le dispositif de La borne amène l’art dans la rue.
Ici les vitres partiellement occultés laissent une percée visuelle tel un trou de serrure.Le piéton passant à proximité désir ainsi devenir regardeur.
L’attention est orientée sur un réel situé entre le signifiant et l’in-signifiant.
Ce rapport contemplatif au réel s’opère par l’intermédiaire de l’image avec trois médiums différents, trois décalages.
La vidéo qui tente de capturer dans un temps long et statique un réel contingent.
La peinture qui tente de saisir l’aura d’un réel transcendant.
Le dessin à l’eau forte qui transforme l’espace laissé vide observé entre les objets en des formes qui invitent le regardeur à une interprétation.
Sur le mur, un déploiement diagrammatique combine ces trois vocabulaires d’images en écrivant une phrase avec des formes géométriques simples, le trait, le cercle, l’étoile.