Croire en la poésie et en ses capacités à ouvrir le langage, c’est-à-dire la pensée, c’est croire en l’idée de changements toujours possibles, c’est affirmer la pré-éminence du poème sur l’action masquée et grinçante de la violence et du mépris.

Dans le cadre de l’édition de poésie, cadre hélas bien étroit et qui est notre lot, nous donnerons en partage à lire, en libre accès, un choix de textes (sous forme numérique) parce que nous pensons utile, encore et toujours, la voix des poètes, et parce que l’entendre suscite l’émerveillement et mérite notre reconnaissance.

Dans ce nouvel espace, nous partagerons avec vous émotions, coups de cœoeur et découvertes…
A l’honneur ce mois-ci, Griefs de LOUIS DALLA FIOR, poète authentique ; les poètes ne le sont-ils pas tous ? Une voix discrète, hélas à peine audible… doublée d’une écriture aux multiples facettes, voilà hâtivement un portrait possible. Ses poèmes, pour reprendre Proust dans son Contre Sainte-Beuve, sont écrits dans une sorte de proximité doublée d’une étrange distance.