Le carnet de week-end remplace les outils numériques et leur prolifération d’images par l’authenticité d’un écrit, d’un collage ou d’un croquis.

Il nous apprend à regarder réellement les paysages, les objets ou les êtres vivants qui nous entourent. Il nous permet également de décrypter et de transcrire nos émotions dans une contemplation introspective de l’instant présent.

Contrairement au carnet de voyage, le carnet de week-end est limité dans le temps et dans l’espace, il doit être réalisé sur le vif, sans filtre, sans obligation de résultat, libérant le geste et l’esprit. Ce n’est pas non plus un carnet de croquis, mais plutôt un journal intime dans lequel on va écrire, faire des collages, dessiner ou peindre notre environnement immédiat ou nos ressentis. Il raconte une histoire, une expérience, un parcours initiatique.

Dans la limite des contraintes liées au travail à l’extérieur, aux temps de séchage ou au matériel transportable, toutes les techniques sont possibles au-delà de l’écriture : le dessin, le croquis à l’encre ou au fusain, la gouache, les aquarelles, ainsi que les collages de toutes sortes (carte postale découpée, feuille d’arbre, sable etc.).

L’objectif n’est pas de réaliser une œuvre d’art ou de se transformer en artiste accompli le temps d’un week-end, mais de réaliser une représentation figurative ou abstraite d’un instant, d’un lieu, d’une émotion.

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