Le document joint est la transcription des interventions effectuées à l’occasion du colloque Archimages10, qui s’est tenu à paris les 17, 18, 19 novembre 2010.
On a connu jadis le cinéma permanent, où l’on pouvait à toute heure entrer voir un long métrage de fiction à vedettes. Aujourd’hui, les débats autour du numérique ont remis en avant la permanence de l’enregistrement sur pellicule analogique, par opposition à l’inconnu du devenir des oeuvres sur support numérique. Mais la création, si attentive aux matières et aux dispositifs, a suivi, pour à la fois en bénéficier et en jouer, tous les méandres des évolutions technologiques du cinéma et de l’audiovisuel, ce qui pose aujourd’hui de
nombreuses questions de conservation et de présentation.
A l’heure du franchissement des frontières entre cinéma et vidéo, de la mutation des salles de cinéma, Archimages10 se propose de faire le point sur le statut, la place et le rôle de l’oeuvre audiovisuelle, en particulier au sein des institutions patrimoniales. On abordera les différents moments (et les multiples
difficultés) des politiques à mettre en oeuvre, dans les musées comme dans les cinémathèques : production, acquisition, conservation, migration et duplication, exposition, avec des interventions d’experts, de créateurs
et de conservateurs.
Friedrich Kittler a ouvert les travaux où se sont alternés pendant trois jours interventions et tables rondes.