Il est recherché en vue de cette résidence-mission qui se déploie sur le territoire du Nord et du Pas-de-Calais, un(e) artiste professionnel(le) relevant du domaine des arts visuels, du design ou en lien avec l’architecture.
La résidence-mission repose sur une pleine disponibilité de l’artiste durant quatre mois et demi, ainsi que sur la diffusion à travers le territoire universitaire d’une partie représentative de son œuvre déjà accomplie et disponible.
Cette diffusion en lieux dédiés et/ou non dédiés s’envisageant dès l’amont de la période de résidence à proprement parler et se poursuivant tout au long de sa durée, voire à son issue.
La résidence-mission ne se confond nullement avec une résidence de création, puisqu’il n’y a ni enjeu de production ni commande d’œuvre.
Pour l’artiste-résident, il s’agit plus particulièrement, de s’engager dans une démarche d’action et d’expérimentation culturelles donnant à voir et à comprendre la recherche artistique qui l’anime ainsi que les processus de création qu’il ou elle met en œuvre (réflexion, expérimentation, réalisation).
Ceci se traduit par :
– une phase d’immersion de deux fois deux semaines, entre le 19 septembre et le 25 novembre 2016, qui a pour objectif de permettre à l’artiste résident(e) de se familiariser avec le vaste territoire et de rencontrer les acteurs à l’origine du projet (en particulier les équipes des services culture des universités et de la ComUE LNF).
Cette période est l’occasion de :
– présenter l’artiste et d’organiser de multiples rencontres avec des équipes d’enseignants, de personnels non enseignants ou de groupes d’étudiants ressources avec qui il sera amené à travailler,
– Démarrer la réflexion et la co-construction du/des gestes artistiques en fonction de la thématique choisie, qui fera office de ligne directrice. Cette étape de travail très importante pour la poursuite du projet sera effectuée en liens étroits avec tous les acteurs du projet,
– concevoir le plan de diffusion des œuvres, le plan de communication de la résidence,
– organiser la participation des établissements et prévoir le calendrier d’interventions,
– planifier et organiser les temps de diffusion des œuvres de l’artiste.
Deux journées minimum par établissement sont prévues au cours de cette phase.
– une seconde phase, du 3 janvier au 2 mai 2017 (soit 15 semaines, excluant les deux
semaines de vacances scolaires du 10 au 21 avril), au cours de laquelle l’artiste résident(e)
élabore avec les différents groupes et équipes rencontrés, cette forme d’action particulière qu’est le geste artistique.
Conçu en lien étroit avec les enseignants et les étudiants, et fortement imprégné de la démarche artistique propre à l’artiste résident(e), le geste artistique peut être selon les cas, participatif ou pas, spectaculaire ou modeste, jouant de l’effet de surprise ou au contraire très annoncé, etc.
Quel que soit le parti pris par les équipes associées à l’artiste, il se donne toujours pour objectif de faire percevoir la singularité et la force de la démarche artistique qui le sous-tend.
Chaque geste, grand ou petit, peut se déployer aussi bien au sein des services culturels des universités, des départements d’enseignement, des laboratoires de recherche, des bibliothèques 2universitaires, des maisons des étudiants, des associations étudiantes, des équipements culturels universitaires (cinéma, lieux de diffusion divers, espace d’expositions…), des lieux de vie des
étudiants, dans l’espace public (intérieur ou extérieur) ou dans tout autre lieu paraissant approprié à l’artiste-résident(e) ainsi qu’à l’équipe professionnelle avec laquelle il aura été imaginé et conçu.
Cette forme d’intervention de nature clairement artistique se différencie très nettement des traditionnels « ateliers de pratique artistique » et ne doit pas se confondre avec ces
dispositifs qui sont proposés, tout au long de l’année, au sein de chaque site universitaire.
Le résultat de ce projet collectif fera l’objet d’une restitution publique. Le temps de présence de l’artiste entre janvier et avril, sur le territoire universitaire, est à répartir sur l’ensemble des établissements participants.
Quiconque se trouvant sur le territoire universitaire régional n’est censé ignorer la présence de l’artiste résident (e) et sa production artistique. Les différents partenaires réunis autour de cette résidence-mission s’engagent à la rendre visible aux yeux de la population universitaire dans son ensemble.
Aussi l’important volet de la résidence-mission concernant la diffusion est conçu en lien étroit avec les services culturels des sites concernés. Ceux-ci sont invités à mobiliser les modes et canaux traditionnels de diffusion des productions artistiques du / de la résident(e) et de mise à disposition de ressources liées à l’artiste et à son domaine d’expression : dossier artistique, biographie, ouvrages dédiés, documents divers etc. Ils sont également invités à innover en la matière en s’appuyant notamment sur les suggestions du (de la) résident(e).
Au cours de la résidence, les gestes artistiques réalisés sont valorisés de plusieurs manières. La création d’un blog, support vivant de la résidence, permet de prendre connaissance du travail mené avec les établissements d’enseignement supérieur. Cet outil est conçu et alimenté par la ComUE LNF.
L’artiste peut contribuer à animer ce support. De plus, il est envisagé que l’artiste soit filmé au cours de la résidence-mission pour de courtes vidéos.
Les établissements participants souhaitent faire de cette résidence un projet collectif. Pour cela, les acteurs de l’ARTU travaillent au choix d’un thème commun qui sera la ligne directrice de la résidence et qui pourra guider la réalisation d’un ou plusieurs gestes artistiques. L’objectif étant que ces gestes interrogent la démarche de l’artiste et entrent en résonance avec elle. Lors de l’entretien, l’artiste sera amené à proposer des pistes de travail répondant à ce fil conducteur. Par la suite, ces pistes seront approfondies et organisées plus précisément avec les différents partenaires.
Lire l’intégralité de l’appel à résidence en pièce jointe.