Si la danse de Josef Nadj est imprégnée de littérature et d’arts visuels, son travail de plasticien infuse et navigue dans toute l’histoire de la photographie.
En étroite collaboration avec la Ville d’Orléans, un projet se profile, à l’automne 2016, autour de l’œuvre plastique de Josef Nadj.
Un parcours avec plusieurs expositions qui essaimera à la Médiathèque, le Musée des Beaux-Arts, la Collégiale Saint-Pierre-le-Puellier, la librairie Les temps modernes et le CCNO. Cet événement, jalonné de rencontres et de performances, sera déployé sur deux week-ends.
Les expositions accompagneront la performance Inhancutilitatem dont une étape de création sera présentée au Musée des Beaux-Arts.
Josef Nadj photographe
Par leur composition, leur sujet, la présence fréquente de personnages mis en situation, et même par l’usage du noir et blanc, les plus anciens travaux photographiques connus de Josef Nadj, qui datent du début des années 1990, sont indissociables de ses œuvres scéniques dont ils préparent ou accompagnent les processus de création, qu’ils prolongent, auxquelles ils s’intègrent parfois.
Au début des années 2000, passant du noir et blanc à la couleur et, plus tardivement, de l’argentique au numérique, Nadj s’engage dans différentes recherches autonomes, divers cycles ou séries qui, même si elles en partagent certains thèmes, se distinguent de ses pièces pour la scène – en cela, tout d’abord, que la figure humaine en est absente.
En 2010, il s’intéresse au photogramme, commence à employer cette technique avec laquelle il entreprend un nouveau cycle. Tout récemment enfin, dans la perspective du projet Inhancutilitatem, il se plonge dans la théorie et l’histoire de la photo et décide de s’initier aux techniques développées par les pionniers au XIXe siècle – notamment la cyanotypie, à laquelle il se consacre depuis l’été 2015.