Eric Antoine

La forme
­

Des objets/acteurs sont mis en scène dans des films à une seule image. La lumière de ses forêts apparaît sur des images répétées de façon obsessionnelle à travers les saisons. Les strates de feuilles et des documents empilés racontent des vies connues ou imaginaires. (…) Loin de toute nostalgie, le procédé du collodion humide est ici une discipline émancipatrice. Dans une approche quasi-sculpturale, il livre de véritables photographies-objets, miroitantes et argentées.

Jean-Gilles Badaire

Marcher dans une solitude heureuse
­

Par nature, une exposition s’attache à réunir un ensemble d’œuvres dont l’homogénéité et la singularité autorisent une lecture unifiée, garantissant une forme d’unité signifiante que le regard puisse traverser, faute de quoi il papillonne entre des propositions trop lâches ou trop bigarrées pour y formuler sa propre trajectoire. Dans le cas d’un artiste dont l’œuvre est déjà considérable, comme c’est le cas de Jean-Gilles Badaire, les expositions monographiques tendent la plupart du temps à présenter un choix des toutes dernières productions, afin d’assurer à la fois une cohérence chronologique et une présentation inédite (…).

Yannick Mercoyrol

Les catalogues des expositions sont disponibles à la galerie ou sur notre site, ici