Avec Théo Berthonnet, Mateo Calderon, Ambre Charpagne, Solène Charton, Iona Colombani, Leslie Dupuy, Samuel Ferretto, Benjamin Klipper Dit Kurtz, Anna Ponchon, Inès Saber.
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Un champ d’antennes, de structures et d’immenses paraboles blanches dans une forêt de Sologne.
Étrange îlot futuriste que la station de radioastronomie de Nançay où l’ensemble de ces architectures métalliques captent et enregistrent les ondes lointaines et imperceptibles de l’espace, et ce parfois à des années lumières.
Il y a quelque chose de paradoxal ici à vouloir découvrir cet ailleurs sidéral en s’isolant des bruits parasites de l’homme. La plongée dans l’espace-temps particulier de la station s’ouvre à l’interrogation de la solitude humaine mais aussi à la quête incessante de la connaissance d’un ailleurs à l’immatérialité étrange.
L’exposition Solitude sidérale – Saison 1 est le fruit d’un laboratoire de recherche de trois jours au sein de la station en présence de l’astrophysicien Philippe Zarka et de l’artiste invité Dominique Blais.
Elle repose aussi sur les réflexions engagées lors d’un séminaire organisé à l’Ensa de Bourges par les artistes Benjamin Laurent Aman et Ingrid Luche, et l’historienne de l’art Stéphanie Jamet.
L’histoire spatiale et ses représentations alimentent ce projet en intégrant non seulement l’évolution architecturale des observatoires qui cartographient le ciel et ses constellations mais aussi les premiers pas de l’homme sur la lune dont on célèbre le cinquantenaire.
Cette recherche ne néglige pas non plus les nouveaux enjeux de la conquête spatiale au moment où a lieu la première sortie dans l’espace de deux femmes astronautes depuis la Station Spatiale Internationale.
Les horaires d’ouvertures seront affichées sur cette page
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Entrée libre