Son petit théâtre s’y organise d’abord « pour elle », comme pour mieux contenir l’héritage. Les Ménines de carton déchiré pivotent et renversent les espaces ; les masques glissent, se biaisent.
Charlotte habite et se drape dans cet opéra pictural, triture l’échelle et la matière en diable. Ses portraits en expansion questionnent, jeux de miroirs aux visages comme emblèmes.
Elle incarne et elle est, tour à tour, dans le climat du songe, chacune de ces femmes qui regardent interrogatives leur commune condition.
Les miroirs d’eau nous font perdre la tête, basculer aux nuages « Baudelairien » jusqu’aux frondaisons.
La matière est épaisse, gorgée de pigments lourds, le geste est ample et vif, chaque espace peint criant l’urgence et la nécessité de faire advenir.
L’exposition rassemble une série de paysages nés de ses promenades au bord du Loir, des portraits, collages et assemblages faisant référence à l’histoire de l’art.
Informations pratiques
Horaires
jusqu’au 31 octobre : de 10h – 12h et 14h – 18h
fermé le mardi
à partir du 1er novembre : de 10h – 12h et 13h30 – 17h30
fermé le mardi, le dimanche,
fermé le 25 décembre et le 1er janvier
Tarifs
Entrée gratuite
Cette exposition fera l’objet d’actions de médiation en faveur des scolaires.