C’est un travail sur les changements irréversibles qui se produisent lentement sous nos yeux, transformant les paysages, particulièrement aux abords de la Loire.

Est ce le hasard ? Le fait est qu’à ce jour il ne se soit jamais trop éloigné du fleuve royal. Né à Nantes, il passe une partie de sa petite enfance près du Mont Gerbier de Jonc. Plus tard il devient docker sur le port de Nantes mais aussi musicien.

Il monte sur Paris et écrit, carte de presse en poche, pour la presse économique et de décoration… Françoise Duhamel, rédactrice en chef de l’Ami des jardins lui demande de faire les portraits de personnalités du showbusiness. Le premier résultat est plus que navrant. Il apprend sérieusement la photographie et les grands magazines de la Presse Décoration et Art de Vivre publient bientôt ses reportages. Country Living lui donne sa première chance outre Manche et durant plus de quinze ans il travaille à Londres pour The World of Interiors, House and Garden, Homes and Gardens, Red, Vogue… En parallèle il réalise des reportages pour Maisons Côté Ouest, Maisons Côté Sud, Atmosphère, le Figaro…

Si Londres l’a accueilli – « Mes accents un peu populaires ne semblaient gêner personne. Ici seule la qualité du travail comptait » – il n’a jamais pris le temps de s’en imprégner… A travers une série de photographies, il a voulu exprimer sa gratitude envers cette ville et ceux qui lui ont fait confiance. Une exposition « Entre Tamise et Loire » au Centre d’Art Contemporain Bouvet-Ladubay concrétise ce travail en 2014.

Aujourd’hui Marc reprend le métier d’éditeur et lance « Loire Vallée Magazine ». Un style, une signature. La Loire est toujours au premier plan.

Catherine Taralon

2ème Cartel

« Là où nous vivons »

« C’est un travail sur les changements irréversibles qui se produisent lentement sous nos yeux, transformant les paysages, particulièrement aux abords de la Loire. Le Monde que nous connaissons, « Là où nous vivons » est peu à peu remplacé par un autre dont nous ne pouvons percevoir que les contours, les prémisses. L’urbain a gagné la bataille. Sous nos yeux peu à peu il a rempli l’espace, imposant même à ce qu’il reste de nature un graphisme ordonné et civilisé, lignes droites et taches de couleurs dangereusement et réellement esthétiques. Nos champs ont déjà la beauté des déserts. »

EXPOSITION DU 1ER AU 29 AVRIL 2017

Ouvert au public aux horaires d’ouverture de la Cave Coopérative :

Le lundi de 14h à 18h et du mardi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 18h