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Du 04 au 27 Mar 2011

Vernissage : 04 Mar @ 17h27

Ce soir à Saint-Avertin

Catégorie :

37 Indre-et-Loire

La borne, vernissage à Saint-Avertin Bernard Calet / Jérôme Letinturier

Adresse :

36 bis rue de Rochepinard 37550 - Saint-Avertin

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LA BORNE / BERNARD CALET
Bernard Calet

Ici où là, 2011 Installation, néons, médium, peinture réfléchissante.
Une borne est un marquage, elle sert de limite entre deux territoires. LÀ, La borne est mobile et à chacune de ses étapes, elle marque un nouvel espace, un ICI. Par cette intrusion l’espace d’accueil se trouve interrogé et sans doute modifié pendant la durée de son stationnement. La borne est une micro architecture fermée, le spectateur n’entre pas. Elle présente un «objet» artistique qui est visible au travers de deux vitrines. Celles-ci sont disposées à 90°. Ainsi le bornage n’est pas un point qui définit un entre-deux mais un espace ouvert, un angle entre-deux.
Mon travail, sans connaître le OÙ d’implantation a été guidé par la spécificité complexe de ce container qui amène de l’étrangeté dès son arrivée et tout au long de son séjour.
J’ai donc pensé une structure traversant l’intérieur de l’architecture. Trait d’union entre les surfaces vitrées, comme des écrans, OÙ, la structure que je nomme «banc», se transforme en deux chaises tournées vers l’extérieur suivant les deux axes dessinés par l’angle. Ce mobilier est hybride, mi assise collective (banc), mi assises individuelles (chaises). Il est de plus recouvert de peinture réfléchissante, celle-LÀ même qui est utilisée pour le marquage routier qui, la nuit réfléchit faiblement la lumière de nos phares. Les chaises devant nous, sont des éléments que l’on regarde mais elles indiquent chacune, un point de vue, des directions vers lesquelles elles sont orientées, à l’extérieur.
Le promeneur devient spectateur actif. Il devient élément «mobile» entre le lieu d’implantation, l’espace qu’il croise régulièrement physiquement, et mentalement, le dispositif intérieur visible au travers de vitres-écrans.
Réflexions, mobilités autant de déplacements – métaphores – (en grec) que chacun pourra, s’il le veut engager. Elles seront redoublées par trois signes lumières que sont les néons ICI OÙ LÀ.